dimanche 9 octobre 2011

La réforme de l'intercommunalité une chance à saisir!

La communauté d'agglomération  de Carcassonne vient de souffler en septembre les bougies de ses 10 ans d'existence. Aujourd'hui un projet de réforme de l'intercommunalité est en place pour permettre de regrouper sur un territoire plus pertinent des communautés de communes qui ont fleuri au cours des années passées. C'est une chance pour Carcassonne Agglomération de pouvoir englober toutes ces collectivités dont la population est attirée par l'attrait économique de Carcassonne et de pouvoir ainsi faire réaliser des économies d'échelle sur les dépenses de fonctionnement que supporte le contribuable.
Il faut savoir que la France détient le record mondial de collectivités locales: 27 régions, 101 départements,  2 400 communautés de communes, 16 communautés  urbaines, 174 communautés  d'agglomérations plus  36 000 communes. Nous avons un empilement de collectivités locales avec des compétences enchevêtrées. Le rapport Attali (proche de la famille socialiste) avait suggéré la suppression des départements et de regrouper la commune au niveau de la communauté urbaine ou du canton. Par ce biais ce sont des millions d'euros que nous aurions économisés.
Aujourd'hui le nombre de fonctionnaires territoriaux ne cesse de croître au sein de ces communautés de communes. Le coût engendré pour les contribuables que nous sommes, par le paiement des salaires des fonctionnaires ajouté au paiement des nombreuses indemnités distribuées aux élus, est énorme.
Qui osera prendre un jour les mesures de regroupement de collectivités préconisées par le rapport Attali et affronter les 500 000 élus français accrochés à leur parcelle de pouvoir? Aujourd'hui, même le Premier Ministre repousse la date butoir pour adopter la nouvelle carte de l'intercommunalité. Sur le plan local, le Conseil Général fait tout ce qu'il peut pour mobiliser les élus contre le projet de réforme de l'intercommunalité. Loin de la réalité économique et des défis sociaux qui nous attendent ces élus préfèrent raisonner à l'échelle de leur parcelle de pouvoir qu'ils ne souhaitent abandonner sous aucun prétexte. Comment, si nous restons recroquevillé sur nous même en se regardant le nombril, allons nous exister demain à l'échelle de l'Europe et du monde qui nous entoure?
Georges Frêche plaidait pour des régions et des communautés d'agglomération plus importantes que celles que nous connaissons aujourd'hui. En attendant, nos élus départementaux l'ont oublié et font la sourde oreille trop préoccupés à vouloir conserver leur fief et leurs prébendes.
Par contre nous sommes  en automne et les feuilles d'impôts locaux qui tombent, pèsent de plus en plus sur le porte monnaie du contribuable mais les élus eux semblent l'ignorer.

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