A l'heure où la ville de Carcassonne prépare un budget de rigueur pour 2012, l'adjoint chargé des finances communique en annonçant "pas d'augmentation de l'imposition". Je réponds heureusement! Après avoir supprimé tous les abattements à la base de la taxe d'habitation, après avoir supprimé l'exonération du foncier sur les deux premières années pour les accédants à la propriété, il n'aurait plus manqué que cela! Les Carcassonnais mesureront en automne 2012 sur leur avis d'imposition de taxe d'habitation la portée de cette mesure. En deux ans il devront s'acquitter en moyenne d'une augmentation de 75 € à laquelle viendra s'ajouter l'augmentation habituelle des bases d'imposition.
Aussi, pour réaliser des économies dans le fonctionnement d'une collectivité existe la possibilité de nommer un contrôleur de gestion. Cette solution avait été amorcée par la précédente majorité, mais n'avait pas été menée à son terme.
Un contrôleur de gestion a pour mission de passer dans tous les services de la municipalité et après une période d'observation, a pour mission de proposer des simplifications ou une rationalisation des moyens pour permettre de réaliser des économies dans le fonctionnement des services.
Par ailleurs pourquoi avoir toujours recours systématiquement à l'emprunt. Il existe aujourd'hui de nouvelles possibilités de financement de l'investissement. A titre d'exemple je citerai le "lease back", le partenariat public privé etc....Mais pour cela faut-il qu'il y ait de l'investissement.
La mairie a réalisé une cagnotte de près de 300 000 € par la reprise en régie du camping municipal c'est une bonne nouvelle. J'espère que cette cagnotte ne viendra pas en aide à Monsieur Tarlier qui a trompé tout le conseil communautaire en lui proposant la construction d'une aire de grand passage pour les gens du voyage sur une parcelle inondable dont le coût de l'opération se traduit aujourd'hui par une somme de 500 000 € partie en fumée.
dimanche 9 octobre 2011
La réforme de l'intercommunalité une chance à saisir!
La communauté d'agglomération de Carcassonne vient de souffler en septembre les bougies de ses 10 ans d'existence. Aujourd'hui un projet de réforme de l'intercommunalité est en place pour permettre de regrouper sur un territoire plus pertinent des communautés de communes qui ont fleuri au cours des années passées. C'est une chance pour Carcassonne Agglomération de pouvoir englober toutes ces collectivités dont la population est attirée par l'attrait économique de Carcassonne et de pouvoir ainsi faire réaliser des économies d'échelle sur les dépenses de fonctionnement que supporte le contribuable.
Il faut savoir que la France détient le record mondial de collectivités locales: 27 régions, 101 départements, 2 400 communautés de communes, 16 communautés urbaines, 174 communautés d'agglomérations plus 36 000 communes. Nous avons un empilement de collectivités locales avec des compétences enchevêtrées. Le rapport Attali (proche de la famille socialiste) avait suggéré la suppression des départements et de regrouper la commune au niveau de la communauté urbaine ou du canton. Par ce biais ce sont des millions d'euros que nous aurions économisés.
Aujourd'hui le nombre de fonctionnaires territoriaux ne cesse de croître au sein de ces communautés de communes. Le coût engendré pour les contribuables que nous sommes, par le paiement des salaires des fonctionnaires ajouté au paiement des nombreuses indemnités distribuées aux élus, est énorme.
Qui osera prendre un jour les mesures de regroupement de collectivités préconisées par le rapport Attali et affronter les 500 000 élus français accrochés à leur parcelle de pouvoir? Aujourd'hui, même le Premier Ministre repousse la date butoir pour adopter la nouvelle carte de l'intercommunalité. Sur le plan local, le Conseil Général fait tout ce qu'il peut pour mobiliser les élus contre le projet de réforme de l'intercommunalité. Loin de la réalité économique et des défis sociaux qui nous attendent ces élus préfèrent raisonner à l'échelle de leur parcelle de pouvoir qu'ils ne souhaitent abandonner sous aucun prétexte. Comment, si nous restons recroquevillé sur nous même en se regardant le nombril, allons nous exister demain à l'échelle de l'Europe et du monde qui nous entoure?
Georges Frêche plaidait pour des régions et des communautés d'agglomération plus importantes que celles que nous connaissons aujourd'hui. En attendant, nos élus départementaux l'ont oublié et font la sourde oreille trop préoccupés à vouloir conserver leur fief et leurs prébendes.
Par contre nous sommes en automne et les feuilles d'impôts locaux qui tombent, pèsent de plus en plus sur le porte monnaie du contribuable mais les élus eux semblent l'ignorer.
Il faut savoir que la France détient le record mondial de collectivités locales: 27 régions, 101 départements, 2 400 communautés de communes, 16 communautés urbaines, 174 communautés d'agglomérations plus 36 000 communes. Nous avons un empilement de collectivités locales avec des compétences enchevêtrées. Le rapport Attali (proche de la famille socialiste) avait suggéré la suppression des départements et de regrouper la commune au niveau de la communauté urbaine ou du canton. Par ce biais ce sont des millions d'euros que nous aurions économisés.
Aujourd'hui le nombre de fonctionnaires territoriaux ne cesse de croître au sein de ces communautés de communes. Le coût engendré pour les contribuables que nous sommes, par le paiement des salaires des fonctionnaires ajouté au paiement des nombreuses indemnités distribuées aux élus, est énorme.
Qui osera prendre un jour les mesures de regroupement de collectivités préconisées par le rapport Attali et affronter les 500 000 élus français accrochés à leur parcelle de pouvoir? Aujourd'hui, même le Premier Ministre repousse la date butoir pour adopter la nouvelle carte de l'intercommunalité. Sur le plan local, le Conseil Général fait tout ce qu'il peut pour mobiliser les élus contre le projet de réforme de l'intercommunalité. Loin de la réalité économique et des défis sociaux qui nous attendent ces élus préfèrent raisonner à l'échelle de leur parcelle de pouvoir qu'ils ne souhaitent abandonner sous aucun prétexte. Comment, si nous restons recroquevillé sur nous même en se regardant le nombril, allons nous exister demain à l'échelle de l'Europe et du monde qui nous entoure?
Georges Frêche plaidait pour des régions et des communautés d'agglomération plus importantes que celles que nous connaissons aujourd'hui. En attendant, nos élus départementaux l'ont oublié et font la sourde oreille trop préoccupés à vouloir conserver leur fief et leurs prébendes.
Par contre nous sommes en automne et les feuilles d'impôts locaux qui tombent, pèsent de plus en plus sur le porte monnaie du contribuable mais les élus eux semblent l'ignorer.
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